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Étude des systèmes électriques : Condensateur et circuit RC
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Chapitre 1 | |||
Leçon : Étude des systèmes électriques | |||
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Chap. suiv. : | Bobine d'induction et circuit RL |
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Il existe différentes formes et différents types de condensateurs. Un condensateur est un dipôle constitué de 2 lames métalliques (les armatures) séparées par un isolant (aussi appelé diélectrique).
Rôle du condensateur : il permet d'emmagasiner l'énergie et de la redistribuer quand il y en a besoin.
Lorsqu'on soumet le condensateur à une tension électrique, il se charge. Une fois chargé, il conserve ses charges sur ses armatures même lorsqu'on le débranche : c'est un réservoir électrique. Si on relie les deux bornes d'un condensateur chargé par un fil électrique il se décharge immédiatement ; il ne faut donc pas toucher les deux bornes d'un condensateur chargé (il y a un risque de choc électrique).
Le générateur peut être considéré comme une pompe à électrons. À chaque fois qu'un électron arrive sur l'armature a un électron de l'armature b se dirige vers la borne positive de la pile. Si une charge négative quitte l'armature b alors il apparait sur cette armature une charge positive. À chaque instant qa = − qb. Petit à petit, il se crée une différence de potentiel électrique entre les armatures a et b. Quand cette différence de potentiel (c'est-à-dire la tension) est égale à celle de la pile, le condensateur est chargé. Le courant ne circule plus dans le circuit.
La variation d'intensité dans un condensateur est décrite par la formule suivante :
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donc |
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où q est la charge électrique portée par l'une des deux armatures et exprimée en coulomb (symbole C). Cette intensité peut être soit positive soit négative, selon que le condensateur se charge ou se décharge.
Un électron a une charge négative. Lorsqu'un condensateur est chargé, l'une des armatures présente un excès d'électrons et l'autre armature présente un défaut d'électrons. Soit un condensateur constitué de deux armatures notées a et b. Les charges aux bornes d'un condensateur sont égales mais opposées. On note :
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La charge q d'un condensateur est proportionnelle à la tension à ses bornes. On note :
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C est la capacité du condensateur, elle s'exprime en farads (symbole F).
Comme le farad est une unité très grande, les capacités que l'on rencontre le plus fréquemment s'échelonnent entre 10 − 3 et 10 − 12 farad, c'est-à-dire entre le millifarad (mF) et le picofarad (pF).
Lors de la charge ou de la décharge du condensateur, q change.
q est une fonction du temps : q(t).
or q(t) = C.uC(t) donc
pour u et i de sens « opposés ». Si u et i sont de même « sens » :
On appelle échelon de tension le passage brutal de la tension d'une valeur nulle à une valeur non nulle.
D'après la loi d'additivité des tensions,
D'après la loi d'Ohm,
Donc
Par définition et
Donc
Donc
Équation différentielle du circuit RC :
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La solution de cette équation différentielle est de la forme
Tension aux bornes du condensateur en fonction du temps lors de la charge :
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On pose (tau) tel que
Cherchons la dimension de
:
et
or donc
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Le produit R.C est donc un temps. En unités internationales, s'exprime en secondes. On l'appelle la constante de temps du circuit RC.
Au cours de la charge du condensateur à travers une résistance R, sous une tension E du générateur :
Comme on l'a vu plus haut, , Cela implique que,
D'après la loi d'additivité des tensions,
Or et
On remplace :
Soit
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On a une solution de la forme
à d'où
soit
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En convention récepteur, la puissance du condensateur s'écrit: p(t)=u(t)*i(t) Or, i(t)=C(du/dt)
On a donc p(t)=u(t)*C(du/dt)=0.5*C*(du²/dt)
Puis dE/dt=p(t), on en déduit:
E(t)=0.5*C*u²;
L'expression de l'énergie dans un condensateur dépend du temps. Sa formule est la suivante :
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Démonstration :
L'énergie électrique fournie et emagasinée lors de la charge sous une tension u est de la forme :
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En effet,
P = u.i = u.C.du / dt = 1 / 2C.du2 / dt |
Il est possible de calculer la valeur équivalentes de plusieurs condensateurs:
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Chapitre 2 | |||
Leçon : Étude des systèmes électriques | |||
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Chap. préc. : | Condensateur et circuit RC | ||
Chap. suiv. : | Oscillations libres dans un circuit RLC |
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Dans le cas général, une bobine est un dipôle formé par l'enroulement d'un long fil de cuivre autour d'un noyau métallique.
Rôle de la bobine : Elle permet de ralentir l'établissement et la rupture du courant dans un circuit électrique.
schéma d'un circuit RL
Lorsqu'on soumet une bobine à un courant d'une intensité I, on observe que l'intensité du circuit augmente progressivement jusqu'à atteindre l'intensité I fournie par le générateur. À présent si l'on coupe l'alimentation de ce circuit, l'intensité le parcourant n'atteint 0 qu'au bout d'un laps de temps, la bobine permet donc de ralentir l'installation ou la disparition de l'intensité dans un circuit.
Grâce à la loi d'additivité des tensions, on peut écrire : E = uL + uR
Rappelons également que d'après la loi d'Ohm, nous avons:Ur = R.i
On a alors avec r la résistance interne de la bobine. D'où :
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Chapitre 3 | |||
Leçon : Étude des systèmes électriques | |||
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Chap. préc. : | Bobine d'induction et circuit RL |
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On observe des oscillations électriques amorties pseudo-périodiques. On note la pseudo-période des oscillations.
Si, en partant d'un régime pseudo-périodique, on augmente progressivement R, les oscillations s'amortissent de plus en plus vite. On observe également une augmentation de la pseudo-période. Lorsque la résistance atteint une valeur critique, il n'y a plus d'oscillations. Au dela de cette valeur critique, aucun comportement oscillant n'est observé
On note :
D'après la loi d'additivité des tensions,
Donc
Où est la dérivée seconde de la tension aux bornes du condensateur en fonction du temps. On la note aussi
, par extension de la notation
.
Dans la suite, on étudie un cas particulier de circuit, sans résistance. Le terme dissipatif est donc négligé afin de simplifier la résolution de cette équation différentielle.
Un circuit LC est un circuit RLC sans résistance. Ce circuit est dit idéal, puisqu'il ne peut être réalisé.
L'équation différentielle se réduit donc à :
La fonction mathématique dont la dérivée seconde est l'opposée d'elle-même à une constante près est la fonction cosinus.
Les solutions sont donc de la forme , avec :
On appelle la phase.
On a et
.
et
ne dépendent que des conditions initiales,
dépend des grandeurs électriques du circuit.
On a .
Or
Donc
D'où
On a donc :
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On prend comme instant initial l'instant où
et
.
Donc , or
D'où
.
Or comme , d'après
,
et
.
En prenant ces conditions initiales, l'expression de la tension aux bornes du condensateur est donc :
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On utilise . On sait qu'une fonction cosinus reprend la même valeur quand l'angle a augmenté de
et aussi au bout d'une période.
Donc
d'où
.
: période propre des oscillations libres d'un circuit LC
L'énergie passe sans perte du condensateur vers la bobine.
Exemples :
et
décroît.
L'énergie est perdue par effet Joule dans les résistances (conducteur ohmique et résistance interne de la bobine).
Un moyen pour entretenir les oscillations est de compenser la perte d'énergie par un apport extérieur (bien ajusté : au même rythme que les oscillations).
Il existe un circuit, appelé Amplificateur opérationnel (ou ampli-op, AO…) qui est capable de donner de l'énergie à un circuit RLC. Monté convenablement, il peut se comporter comme une résistance négative.
La partie encadrée en rouge du premier circuit permet de simuler une résistance négative. La tension aux bornes de ce système est alors . L'équation différentielle du circuit est donc
Si on ne veut pas d'amortissement des oscillations, on doit avoir , ce qui revient à
, c'est-à-dire régler
à la même valeur que la somme des résistances présentes dans le circuit.
Si on règle différemment on peut avoir :
En pratique, doit être légèrement supérieure à la somme des résistances du circuit à cause de la résistance des fils conducteurs.