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Nombre complexe : Introduction de i
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Chapitre 1 | |||
Leçon : Nombre complexe | |||
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Retour au | Utilité des nombres complexes | ||
Chap. suiv. : | Opérations sous forme algébrique |
Sommaire[masquer] |
Définition |
On définit le nombre |
Définition |
Les nombres qui s'écrivent Cette écriture des nombres complexes est nommée algébrique (ou parfois cartésienne). |
Définition |
Pour
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Propriété |
On utilise aussi la notation suivante pour représenter les 2 parties d'un nombre complexe :
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Exemple : z = − 1 + 2i |
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Définition |
Pour
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Exemple |
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Là où nous utilisions plus volontiers la lettre pour désigner des réels, nous utilisons plutôt la notation
pour les nombres complexes.
Chapitre 4 | |||
Leçon : Nombre complexe | |||
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Chap. préc. : | Opérations sous forme algébrique | ||
Chap. suiv. : | Conjugué d'un nombre complexe |
Pour comprendre les nombres complexes, il faut pouvoir les visualiser dans un espace que nous connaissons au préalable. Le problème est que ces nombres complexes n'ont pas de représentation physique, nous ne pouvons par exemple les ordonner sur une règle, chose facile à faire pour les nombres réels.
Néanmoins, le plan complexe (appelé aussi plan d'Argand ou plan d'Argand-Cauchy) permet de résoudre ce problème.
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Définition |
Dans le plan muni d'un repère orthonormé, on associe au point M de coordonnées (a;b) son affixe, le nombre complexe z=a+ib. M est appelé image de |
Graphiquement, on obtient :
Définition |
Au vecteur |
Propriété |
L'affixe d'un vecteur |
Exemple |
Dans la figure ci-contre, on a les points A(1;1) et B(4;3). L'affixe d'un vecteur En effet les coordonnées de |
Propriété |
L'affixe du milieu |
Exemple |
Toujours dans la figure ci-contre dont les points A et B ont pour coordonnées: A(1;1) et B(4;3).
Les coordonnées de |
Propriété |
Deux droites |
Un exemple est le bienvenu.
Chapitre 2 | |||
Leçon : Nombre complexe | |||
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Chap. préc. : | Introduction de i | ||
Chap. suiv. : | Représentation géométrique |
Les nombres complexes respectent les règles valables pour les quatre opérations sur les nombres réels (addition, soustraction, multiplication et division).
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Propriété |
Deux nombres complexes sont égaux si et seulement si leurs parties réelles sont égales et leurs parties imaginaires sont égales. Ceci signifie, pour deux nombres complexes
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Propriété |
Pour additionner deux nombres complexes sous forme algébrique, on additionne :
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![]() |
Addition de deux nombres complexes |
Soient On a : |
La soustraction se fait de la même manière :
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Soustraction de deux nombres complexes |
Soient On a : |
Propriété |
La multiplication de deux nombres complexes se fait en appliquant la règle de distributivité de la multiplication sur l'addition. Pour
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![]() |
Multiplication de deux nombres complexes |
Soient |
La propriété de i que nous allons voir ici est assez simple mais il ne faut pas l'oublier pour les calculs par la suite.
Sachant que , calculer les autres puissances de i et représenter les images de i dans le plan complexe.
...
avec n = 4q+r : q étant la partie entière du quotient n/4 et r le reste de ce quotient.
Si n est un entier, r ne peut avoir que quatre valeurs différentes ( 0, 1, 2 et 3), et ainsi i ⁿ ne peut avoir que quatre valeurs :
Division de deux nombres complexes |
Soient On a On est ici dans une impasse car il faudrait remonter i au numérateur |
La division de deux nombres complexes sous forme algébrique utilise la notion de complexe conjugué, qui fait l'objet d'un chapitre spécifique.
Les nombres complexes ont été inventés car ils permettent (entre autres) de résoudre toutes les équations du second degré, même celles qui ont un discriminant négatif.
Exemple |
L'équation Elle n'a donc pas de solutions réelles. En revanche, en passant dans l'ensemble des nombres complexes, nous pouvons écrire que : Nous pouvons alors résoudre l'équation avec les formules habituelles :
L'équation du second degré |